L'auteur
Kevin Canévet, 29 ans, ingénieur (Centrale Paris p2012) et passionné de politique depuis les débats sur la constitution Européenne en 2005 et d'économie depuis 2009 et la crise financière. Je m'intéresse plus particulièrement aux questions de démocratie et de souveraineté (économique et politique).
Non-engagé politiquement, j'ai de l'antipathie pour la quasi-totalité des dirigeants politiques Français, d'Emmanuel Macron et son idéologie bornée, à Mélenchon qui recherche en permanence le conflit pour exister, en passant par Marine Le Pen avec son programme politique construit sur la haine de l'autre.
Ouvert d'esprit et soucieux de comprendre tous les points de vue, je lis des médias représentant tout le spectre des idéologies politiques : de la gauche avec des journaux comme Le Monde Diplomatique ou Fakir, à la droite (Le Figaro) en passant par le centre gauche (The Guardian), le centre libéral (Le Monde, The Economist), voire l'extrême droite (Atlantico). Niveau lecture économique et politique, même combat puisque ça va de Friedrich Hayek (École autrichienne, Néolibéralisme) à Noam Chomsky (Anarchisme).
Pour autant, je ne prétends pas être idéologiquement neutre : c'est impossible ! On ne peut pas s'intéresser aux questions politiques sans idéologie, ceux qui pensent l'être sont simplement imprégnés par l'idéologie dominante du moment. De mon côté, et je pense que c'est lié à ma génération, je suis très sensible à la question de l'environnement dont j'assiste impuissant à la destruction méthodique. Cette destruction est d'autant plus scandaleuse qu'elle n'est même pas faite au profit des hommes : alors que la «quantité de richesse crée chaque année en France»(mesurée par le PIB) a augmenté de plus de 50% depuis ma naissance, et alors qu'on consomme toujours plus de ressources pour produire cette «richesse», il y a toujours autant de gens dans la merde et on manque toujours autant de moyens pour des sujets aussi importants que la santé, la Police, l'éducation ou la Justice. Cette double observation m'inspire une chose : notre modèle de société, fondé sur le libre fonctionnement d'entreprises privées à but lucratif, n'est pas tenable à long terme sur une planète aux ressources limitées. Je m'attache donc à réfléchir à un mode d'organisation de la société qui soit pérenne, tout en préservant le principal succès des démocraties libérales : la liberté individuelle.
Idéologiquement, je suis profondément attaché à la liberté, et donc opposé à la fois à la bureaucratie des administrations centralisées et aux mesures liberticides mises en œuvre sous couvert de lutter contre le terrorisme, ce qui me rapproche de la pensée libérale historique. Cependant, contrairement aux libéraux, en matière économique je ne considère pas la propriété privée ou la «liberté d'entreprendre» comme des libertés fondamentales de l'Homme, et je considère l'économie comme un sujet politique parmi autre, qui doit rester sous contrôle démocratique. La république ne doit aucune allégeance à une quelconque loi du «marché».